Le Grand Départ du @vermontbikepackers Super 8 à 8h du matin, le 27 septembre 2024, devant le Capitole à Montpelier, VT. J'étais prêt pour la moitié nord, qui totalise 442 km de gravier peu roulant avec 8 400 m de montées raides. Ayant acheté un appartement pendant l'été et maintenant confronté à toutes les choses qu'un propriétaire doit gérer, cette saison ne m'a pas laissé beaucoup de temps pour me préparer aux événements cyclistes. Cependant, j'avais testé ma configuration de vélo pour le Vermont Super 8 avec le Katahdin de Panorama Cycles depuis le début de l'été.

J'avais les pneus MTB Vittoria Mezcal 650b x 2,1" montés sur une paire de roues Hunt Adventure Sport avec inserts. J'ai testé cette configuration de roues lors de nombreuses sorties, en parcourant les sections de roches de la Big Red.

J'ai également essayé un prototype de prolongateur de guidon imprimé en 3D que j'ai conçu pour le système de guidon Redshift Kitchen Sink. Cela m'a permis d'adopter une position plus aérodynamique et confortable pendant plus longtemps. Le parcours de la course était principalement vallonné, donc les extensions aérodynamiques n'étaient pas aussi bénéfiques que je l'avais espéré, mais elles m'ont permis de reposer mon haut du corps et aussi de fixer ma lumière avant dans une bonne position pour voir dans le brouillard !

Bien que je n'étais pas totalement préparé mentalement en raison de certaines rénovations à faire chez moi et de changements dans ma carrière, j'étais surtout en mode aventure et je ne cherchais pas de position spécifique dans la course. Je m'étais dit que je ne regarderais pas mon classement sur Trackleaders avant 5 heures de course. Ainsi, je n'aurais pas d'anxiété par rapport à une position qui ne représenterait de toute façon pas la réalité. J'étais prêt à rouler un peu plus longtemps qu'une journée complète pour terminer la section de la moitié nord.

Après quelques branches dans le dérailleur et le pédalier lors des 50 premiers km, je me suis arrêté pour retirer les branches et j'ai dégonflé mes pneus pour plus d'adhérence. J'ai été dépassé par quelques coureurs proches, seulement pour les rattraper une heure plus tard. Il a fait beau tout le week-end, donc l'ambiance et l'esprit étaient très bons. Je me suis arrêté chez Subway pour un rapide Sub et pour remplir mes bidons pour la suite de la course. J'ai regardé Trackleaders et j'étais en troisième position. J'ai pensé que la première place était hors de portée, mais la deuxième place était envisageable.

Un moment notable de la course pendant les 12 premières heures a été l'ascension du Burke Mountain, avec une pente raide et des rochers de niveau sentier de MTB, ainsi que de petits ruisseaux à franchir.

Au crépuscule, le lubrifiant bon marché que j'avais trouvé au magasin des Kingdom Trails a bouché ma chaîne avec la poussière, rendant le pignon de 50T inutilisable. La prochaine fois, je prendrai un lubrifiant à base de cire dans mes sacs.

Il faisait froid la nuit, et je regrettais de ne pas avoir pris un sac de selle plus grand pour des chaussettes sèches, des gants plus chauds et ma doudoune, laissée dans ma voiture. J'ai mis une veste haute visibilité par-dessus mes manchons et mon gilet, puis j'ai fait une sieste de 30 minutes dans un bureau de poste avant de repartir. À ce moment-là, un hibou blanc m'a permis de le prendre en photo.

J'ai terminé en deuxième position, pensant que j'étais encore troisième pendant la nuit, puis j'ai été doublé pendant mon sommeil, car Tucker s'était apparemment trompé de chemin pendant environ 10 km.

Le lendemain matin, j'ai rattrapé le gars qui était en première position pendant une bonne partie de la course. Je pense que la marche en mono-vitesse lui a épuisé la plupart de son énergie. Il me restait à rattraper Tucker, qui n'était pas loin devant, environ 30 minutes. Les 100 derniers km ne m'ont pas laissé de répit, avec un sentier de marche à vélo dans un lit de rivière. Puis, dans les 20 derniers km jusqu'à Montpelier pour terminer la moitié nord, j'ai eu quelques mésaventures avec des sentiers VTT mal orientés et des glissements de chaîne qui m'ont ralenti. Les sentiers VTT étaient plutôt amusants et stimulants, mais pas au bon endroit dans le parcours quand on veut juste finir ! 

Ce n'était vraiment pas une course facile ! Le niveau de difficulté du terrain était de 11 sur 10.

Mes apprentissages : 

• Le terrain accidenté nécessite une suspension. Bien que j'aie un tube de direction suspendu Redshift, avec des élastomères choisis pour un amortissement moyen, j'ai tout de même eu les doigts engourdis pendant trois bons jours. J'ai entendu des coureurs de la moitié sud signaler des périodes encore plus longues d'engourdissement des doigts. Je pensais que les pneus larges de 2,1” combinés à la suspension du tube de direction seraient suffisants, mais je recommanderais de choisir plus plutôt que moins.
• Le deuxième enseignement est que je devrais toujours emporter un minimum de lubrifiant à base de cire avec moi, en tout temps. Une transmission bouchée est vraiment pénible, s'arrêter fréquemment pour nettoyer la chaîne juste pour la faire fonctionner correctement est frustrant.
• Troisième enseignement : Je devrais emporter un sac de selle d'au moins 4L lorsque je veux y mettre une doudoune et d'autres vêtements chauds de rechange. Sinon, je n'ai tout simplement pas assez d'espace pour les bagages sur le vélo pour emporter du confort supplémentaire.

C'était intense ! Je n'ose même pas imaginer la moitié sud, qui est encore plus difficile. J'ai terminé à la 2e place en 1 jour, 7 heures et 13 minutes samedi après-midi. Après une bière et des hot-dogs à Montpelier, je me suis ressourcé au camping de Little River pour reprendre des forces avant le retour à la maison. J'ai fait une pause à Burlington pour un bagel sandwich au petit-déjeuner chez Willow's dimanche matin avant de repartir pour Montréal.

Félicitations à @weaver_in_the_wild pour son vélo mono-vitesse.

Un grand merci à @panoramacycles, comme toujours, pour le soutien et la machine rapide et robuste.